[ RETOUR SUR ] 1er Atelier — Cycle court Think LeD*/Droits d’Urgence

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Le cycle court Think LeD*/Droits d’Urgence a démarré ce lundi 23 avril.

Animé par Anne Rohmer et Caroline Cottaz-Cordier, côté Droits d’urgence, et accompagné par Sumi Saint Auguste et Lucie Sztejnhorn, côté Open Law, il a vocation à réfléchir aux moyens mis en œuvre par la future plateforme d’accès au droit “Droitdirect”, ainsi qu’au test des outils développés. Si la thématique de travail est centrée sur les violences conjugales, le groupe de travail (7 participants aux profils : juristes, designers, entrepreneurs…) permet une discussion nourrie d’expériences très diverses.

Phase 1 — Imprégnation

Pour permettre aux participants de s’imprégner du sujet (violences conjugales) des affiches ont été mises au mur, des prospectus et flyers disposés sur les tables.

En effet, après une brève présentation de la plateforme et avant de passer aux cas concrets, les participants sont invités à noter tous les mots, termes, idées évoqués par le thème donné. Les éléments ainsi disposés dans la salle permettent alors d’aider à la créativité de chacun.

Les termes sont ensuite mis en commun et « patatisés » de façon collective, c’est-à-dire rassemblés par famille d’idées : Etat/Déroulement, Environnement, Schéma, Déclics, Freins.

Avant :

Après :

Ce premier exercice permet d’aborder le thème des violences conjugales de façon intuitive, sans être influencé a priori par les choix effectués sur la plateforme DroitDirect. Les termes sur les post-its pourront aussi être utilisés en tant que mots-clés pour naviguer sur la plateforme, comme pour le référencement de celle-ci.

Phase 2 — Empathie

Dans cette optique, la problématique est ensuite posée de façon explicite : que saisiriez-vous dans la barre de recherche si vous cherchiez des renseignements pour aider une femme victime de violences conjugales ? Pour les participants, on établit qu’ on aurait plutôt tendance à entrer des phrases : Que faire en cas de violences conjugales ? Violences dans le couple que faire ? Mon mari est violent, mon ami reçoit des coups etc… Une autre piste est évoquée : les forums, en raison tant de leur succès grandissant que des témoignages qu’ils recèlent, les rendant aussi moins intimidants que les sites spécialisés.

Les deux premières phases (imprégnation, empathie), permettent de rentrer dans les cas d’usage concrets dans les meilleures conditions possibles.

Phase 3 — Passons aux choses concrètes !

On propose ensuite aux participants de confronter la plateforme à trois cas concrets : les histoires de trois « aidants », Julie, Morgane, et Reza, qui se trouvent confrontés à des cas de violences conjugales.

En fonction des profils tant des aidants que des victimes, les entrées proposées par le prototype Droitdirect (Chatbot/questionnaire, fiches d’information, moteur de recherche) s’avèrent plus ou moins adaptées, selon les participants. Lorsque l’aidant n’est pas un professionnel aguerri notamment (c’est-à-dire lorsqu’il n’est pas un juriste ou un travailleur social rompu à la problématique juridique donnée), le questionnaire proposé pour définir la situation juridique de la victime paraît peu adapté.

L’idée d’un nuage de mots dans lequel l’aidant et la victime pourraient naviguer ensemble de façon intuitive grâce à des clés visuelles et un vocable « profane » proche de celui utilisé par les usagers est proposée et pourrait constituer une piste de travail pour le groupe.

D’autres idées d’entrées sur le site sont aussi abordées, comme la distinction entre les situations d’urgence absolue et celles pour lesquelles une information, un contact peuvent suffire en premier lieu, et qui mèneraient vers la cartographie des centres et ressources prévue dans le prototype.

Quant aux fiches pratiques, elles pourraient être plus concrètes et pratiques, et être constituées sous la forme de « to do list » se résumant à l’information essentielle, les démarches concrètes à effectuer, avec une notion de parcours découpé en étapes.

Autant de pistes à explorer pour de prochaines séances de travail !

Par Lucie Sztejnhorn

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