Pourquoi ces ateliers ?
Depuis bientôt deux ans, nous observons à quel point l’IA générative, innovation disruptive pour les services juridiques et au-delà pour les métiers du conseil offre une dimension résolument transformative pour ces métiers dans le champ du droit.
Au-delà des applications concrètes et de leur implémentation, il nous apparaît utile et précieux d’ouvrir le champ d’observation et de curiosité, et de nous poser la question des nouveaux usages que cette révolution technologique induit : quelles seront les nouvelles routines professionnelles demain ? Comment le quotidien se trouvera-t-il transformé
Ateliers de design fiction : quelle méthodologie ?
Et si l’on faisait appel à l’imagination et la créativité pour réfléchir aux futurs du droit ? Quand l’incertitude est reine, les démarches prospectives qui se nourrissent de la fiction et de notre capacité à spéculer, élaborer, broder pour mieux cerner des problématiques nouvelles, souligner des enjeux émergents, anticiper sur des risques insoupçonnés.
Puisant ainsi dans des histoires du futur qui raconteraient une évolution supposée des tendances dans les usages et la société, nous trouvons collectivement les inspirations pour se poser les bonnes questions maintenant.
Concrètement, nous vous proposerons de nous accorder sur un nombre limité d’axes d’investigation autour de l’IA dans le champ du droit, autant que du droit et de la régulation de l’IA, ce qui signifie également que nous omettrons volontairement certains autres sujets.
La méthodologie proposée repose sur une exploration collective des tendances déjà observables et des signaux faibles qui nous sembleront intéressants (intrigants, discordants, inédits, etc.) pour chacun de ces axes.
Il pourrait s’agir par exemple :
1) de dresser le « top 30 » des déclarations à la mode, des tendances lourdes, qu’il conviendra de challenger et questionner, avant de tracer des lignes de prédiction,
2) de collecter et parcourir entre 60 et 75 signaux faibles à même de déranger, stimuler la réflexion, dessiner et affiner le futur des praticiens du droit,
3) de consolider nos éléments collectés et leur donner une réalité : les projeter au moyen de scénarios fictifs,
4) de rédiger et tester alentour nos narratifs,
5) Enfin, dernière étape, d’imaginer le meilleur livrable pour partager ces récits !
De quel futur parle-t-on ?
Des exemples antérieurs de la démarche de design fiction chez Open Law*
Un atelier ludique autour des insignes numériques, pour mieux imaginer les usages futurs possibles, vertueux ou malicieux.
Un jeu de rôles autour de la réutilisation de l’open data des décisions de justice en 2030.
